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Théâtre Essaion - 6, rue Pierre au Lard 75004 Paris
Infos et réservations : 01 42 78 46 42
à 19h15 le jeudi, vendredi et samedi
Mise en scène Guillaume Vatan.
Écrite en 2015 avant le phénomène "Me too" dans un centre d’accueil pour femmes battues, 225 000 (Femmes Kleenex)» reprend la structure de la Ronde d’Arthur Schnitzler mais remplace la prose amoureuse du début 20ème siècle par les claques verbales du monde actuel. A ces faits réels, l’auteur rajoute de la poésie, de la monstruosité et de l’humour pour nous décrire des couples qui ne se comprennent plus et ces hommes qui dans la perspective inacceptable et inavouable de se retrouver seuls se dérèglent.
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Nicole Sigal est écrivaine et comédienne. Elle vit à Paris. Après des études de lettres et de théâtre à la Sorbonne Nouvelle, elle suit une formation de comédienne à l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq.
Romancière et auteur dramatique depuis 2000, ses romans sont édités aux éditions Denoël, et L’Amandier. Ses pièces sont jouées, et publiées aux éditions L’Avant-scène, L’Amandier, La Fontaine, Le bruit des Autres et Crater.
Elle a eu le grand prix Radio de la SACD en 2017 pour ses fictions radiophoniques sur France Inter et France Culture.
Elle est rapidement saluée par la presse qui lui reconnaît une écriture joyeuse et poétique. A un humour corrosif et sans complaisance, elle mêle avec justesse des images insolites qui canalisent violence et fantasmes tout en brisant certains tabous.
C’est un univers burlesque, désenchanté et onirique qui se déploie à travers ses textes.
Françoise Xenakis a écrit à propos de son premier roman Sans chien, chez Denoël :
« Dans le genre féminin j'y-vais-plus-fort-que-toi-ou-je-crève (...) Nicole Sigal est, je crois, la seule qui a écrit pour ne pas crever (...) de cette canalisation violemment débouchée sort d'étranges images, certaines sont terribles et belles. Il n’y a pas un mot qui lui fasse peur. »
Véronique Olmi pour la préface de sa pièce Man-man, « Nicole Sigal écrit comme on allume un feu : ça brûle, ça virevolte, c’est joyeux et dangereux. Elle s’intéresse au monde intérieur des êtres et non à leur réalité objective. Les démons et les fantasmes surgissent avec violence, excessifs, terrifiants, sanguinaires, obscènes, poétiques aussi, poétiques surtout. Une poésie revendiquée comme arme absolue, révolte vitale et salvatrice. Et puis, il y a l’humour ! Un humour corrosif, sans concession, aigu, et nous naviguons dans un monde burlesque et onirique qui nous offusque et nous réjouit tout à la fois (...) ses textes sont d’une liberté rare qui affronte les dérives et les tabous humains avec brio… ».
Jean-Michel Ribes pour la préface de Sur le chemin de l’amur, « Nicole sigal a compris que les grandes histoires n’en ont pas, que le sens s’arrête dès qu’on le voit apparaître (…) J’en ai gardé un souvenir fort, comme le goût d’un fruit acide et savoureux dont l’origine m’était inconnue. Je viens de relire la pièce, le fruit est toujours vert, vivace et cache toujours avec délice sa provenance… »
Claude Ber pour la préface de Enfer à domicile : « C’est dans les décalages d’une écriture à mi-chemin entre l’adhésion émotionnelle et la distance, dans la quête d’inventivité d’une parole dépareillée, cousue d’étoffes disparates, que se trouve la singularité d’une sensibilité, d’un point de vue, d’une manière. Et il y a une manière propre à Nicole Sigal de dire son monde. Une manière lucide et exacerbée d’écorchée vive qui, dans la tendresse comme dans la fureur, se confronte au langage. C’est dans ce lieu fictif construit par l’écriture que se cautérisent les douleurs, que se réconcilient la chair et l’esprit écartelés, que se déposent ensemble raisons et déraisons, pulsion vitale et pente morbide, douceur et cruauté de la vie, que se dissocient et se fondent réalité et fiction. »
Gilles Costaz pour la préface de Joyeuse année toute l’année : « C’est féroce, et tellement plein d’amour : un mélange de cruauté et de bonté très rare (…) Tout le théâtre de Nicole Sigal est un feu de joie. »
Du Prix Radio SACD en 2017
D’une bourse du Conseil général de Seine St Denis en 2015.
D’une bourse de résidence du Conseil Régional Ile de France en 2013 et 2008.
D’une bourse de création du Conseil Général du Val de Marne, pour son roman Enfer à domicile, paru aux Editions de L’Amandier 2009.
De bourses de création du CNL en 2001, 2005 et 2009.
De résidences à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon en 2002, 2003, 2005, 2008, 2010.
Théâtre
• Femmes kleenex, Editions de L’Amandier 2015
• Divertissement horrible, Editions Presses Electroniques de France PEF 2013
• L’Autre scène in « L’Etat du lit », Editions L’avant-scène théâtre 2012, préface Jean-Michel Ribes
• Joyeuse année toute l’année, Editions L’Amandier/Le Bruit des Autres 2011, préface Gilles Costaz
• Sans lui, Editions L’Amandier/Le Bruit des Autres 2011, préface Gilles Costaz
• Voyage en Cauchemance, Editions La Fontaine 2010
• Sur le chemin de l’amur, Editions de L’Amandier 2006, préface Jean-Michel Ribes
• Les enfants Arc-en-Ciel, Editions la Fontaine jeunesse 2006
• Repas dominical, in « Le Peep Show Théâtre », Editions de L’Amandier 2004
• Remue-ménage, Editions Crater 2003, préface Guy Rétoré
• Underground, in « Une magnifique désolation », L’Amandier 2003
• Le grand, in « La plus grande grande pièce du monde », L’Amandier 2002
• Man-man, Editions Crater 2002, préface Véronique Olmi
Romans
• L’homme qui faisait vieillir les femmes, Editions La Part commune 2018
• La dernière nuit de Shéhérazade, in « Femmes et création », nouvelle, L’Amandier 2012
• Enfer à domicile, L’Amandier 2009
• Vies parallèles, L’Amandier 2006
• La Famille Aimé, L’Amandier 2004
• Sans chien, Denoël 2000
Créations Théâtre / Fiction Radio
• 2019 (production en cours), Joyeuse année toute l’année, Mise en scène Michel Sidoroff.
• 2019 Femmes kleenex, Création Festival d’Avignon 2019 Cie Bouche B. mise en scène Guillaume Vatan.
• 2018 Le temps qu’il reste, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2018 Dossier en souffrance, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2018 Désir en paillettes, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2017 Grisélidis réal, écrivain, peintre et prostituée, Fiction France-Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2016 Régine Deforges, la papesse de l’érotisme, Fiction France Inter, réalisation Michel Sidoroff.
• 2015 Lacan, idole ou démon, pièce radiophonique, réalisation Michel Sidoroff, France Inter.
• 2013-2014-2015-2016 Repas dominical en tournée.
• 2012 L’Autre scène, Cie Les Thébains Grenoble, Théâtre du Rond-Point, Paris.
• 2012 L’impossible retour de l’homme sans nom, pièce radiophonique, réalisation Christine Bernard-Sugy, France Inter.
• 2012 Secret de famille et Le retour du fils, pièces radiophoniques, réalisation Christine Bernard-Sugy, France Inter.
• 2011 Le Festin du Père, CDN Montluçon, Mise en scène François Rancillac, Rencontres de Hérisson.
• 2010 Man-man, mise en scène Noémie Rosenblatt, Jeune Théâtre National, Paris. Festival Actuelles, Les Taps Strasbourg, mise en scène Gaël Chaillat.
• 2010 La Famille Aimé, Théâtre Côté Cour, Paris/Festival d’Avignon off, mise en scène Anne Sigaud.
• 2008 Voyage en Cauchemance, Théâtre Montansier, Versailles/ Théâtre Eurydice, Plaisir, mise en scène Michel Reynaud.
• 2006 Man-man, Théâtre du Rond-Point, Paris, version pupitre Jean-Luc Paliès.
• 2004, 2005, 2009, 2010 Repas dominical, in« Le Peep Show Théâtre », création au Théâtre du Rond-Point en 2004 , mise en scène Nicolas Moreau.
• 2000 Man-man, Théâtre du Jard, Châlons en Champagne, mise en scène Christian Lucas, aide à l’écriture de la DMDTS pour cette commande.
• 2000 Remue-ménage, Théâtre de l’Est Parisien mise en scène Nicole Sigal, Prix du Public. Réalisation Christine Bernard-Sugy, France-Culture.
Scénario
Placard doré, Réalisateur Jean-Claude Charnay, France 2
Film
Inachevé, court-métrage documentaire de 24’. Réalisation et Image Nicole Sigal. Production : Ateliers Varan 2016
Son site web : www.nicole-sigal.com.
Chaque année, en France, de nombreuses femmes sont victimes de violences conjugales, physiques et psychiques, entraînant trop souvent leur mort. Cette pièce expose des situations de violences, qui touchent toutes les classes sociales. On assiste ainsi à des scènes bouleversantes comme celle de cet homme, amant d’une très jeune femme qui, ne voulant pas rompre de lui-même avec sa femme, l’agresse verbalement et physiquement pour la faire céder. Ou encore ce gynécologue qui abuse de ses patientes en les violant.
La mise en scène de Guillaume Vatan est fidèle au texte de Nicole Sigal, inspiré de faits réels. Les comédiens, Magali Bros, Mathias Marty, David Legras et Katia Miran incarnent avec brio tous ces personnages. Leurs interprétations, très justes et émouvantes, nous font partager ces scènes tristement d’actualité qui nous prennent au tripes.
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Une plongée intime dans les violences conjugales
Guillaume Vatan met en scène le texte de Nicole Sigal écrit en 2015 qui présente une suite de saynètes démontant le mécanisme de la violence quotidienne banalisée et trop souvent tue depuis des années au sein des couples.
Pour cela, elle s’est appuyée en grande partie sur les témoignages avérés recueillis en centre d’accueil pour femmes battues et sur des faits divers. Sa pièce dresse avec cruauté, poésie et humour glaçant le tableau implacable et très noir des violences faites aux femmes par leurs conjoints qui usent sur elles de l’emprise en développant une jalousie maladive, un machisme et un cynisme sans limite. Ces faits sont bien plus nombreux qu’on ne le pense et touchent tous les milieux. [...]
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"225 000 (Femmes Kleenex)" à L'Essaïon Théâtre : un hommage aux femmes victimes de violences conjugales
"225 000" est LE spectacle féministe de la rentrée ! Le titre "225 000" est puissant, lourd de sens et n'a pas été choisi au hasard. Il fait référence au nombre de femmes qui, chaque année, en France, subissent des violences physiques et psychologiques de la part de leur conjoint. Le temps de 1h10, cette pièce rend hommage aux souffre-douleur de leurs bourreaux en mettant en avant leur courage. Sur les planches, quatre comédiens : Magali Bros dans le rôle de la femme policière Sonia ; David Legras dans le rôle de l'homme mûr, gynécologue et commissaire ; Mathias Marty dans le rôle du copain, conjoint et mari ; et enfin Katia Miran dans le rôle de l'enfant, jeune fille et patiente Esther. À ne pas manquer !
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La ronde des maris massacreurs
Nicole Sigal a donné pour titre à sa pièce Femmes kleenex. La compagnie Bouche B, qui en fait la création, préfère le titre 225 000 et fait passer la formule originale en sous-titre. Dans les deux cas, le thème de l’œuvre est bien défini : les femmes maltraitées, battues parfois jusqu’à la mort par leur ami ou leur conjoint. Ces êtres humains ne valent rien dans la machine à broyer que peut être un ménage. On sait qu’en France, 225 000 femmes sont victimes des violences de leur partenaire, tous les deux jours une femme meurt des coups de son ami ou mari. Chiffres terribles. Phénomène contre lequel bien des personnes et des structures se battent, sans que puisse être atténuée cette atrocité. Nicole Sigal, une auteure dont le style caustique compte beaucoup dans le concert littéraire d’aujourd’hui, a vu certaines victimes de près. Elle a passé plusieurs mois dans un foyer d’accueil où sont abritées ces femmes détruites. Elle y a pris certains cas évoqués dans la pièce mais en a pris d’autres dans l’actualité. Une bonne épouse se découvre face à un mari monstrueux quand les amis ne passent pas à la maison. Condamné par la justice à ne garder que la moitié du patrimoine conjugal, un homme coupe en deux tout ce qui appartenait au couple, jusqu’au matériau humain. Un gynécologue abuse des patientes sur le fauteuil où il les ausculte… La pièce, structurée en ronde, n’aligne pas les histoires l’une après l’autre mais entremêle les épisodes, permettant de retrouver, comparer et superposer des événements différents et semblables. Presque à chaque fois, l’homme est tel un loup-garou ou un docteur Jekyll, double, doux à certaines heures, meurtrier à d’autres.
Guillaume Vatan fait fonctionner le spectacle comme une spirale infernale. Les éléments de décor s’en vont, reviennent, comme les personnages. A chaque fois on passe du chaud au froid, du calme à la tempête, de l’eau qui dort à l’explosion. Dans ce mouvement frénétique de toupie, les acteurs savent en même temps suivre ce rythme et être d’une vérité saisissante. Katia Miran, Magali Bros, Mathias Marty et David Legras passent admirablement d’un visage à un autre, d’un état d’âme à un autre. A cette vitesse, la précision du jeu est impressionnante. Vatan prend même le risque d’aller jusqu’à la forme du vaudeville, pour susciter et casser le rire. L’écriture jongleuse et clinique de Nicole Sigal trouve là une mise en théâtre d’une grande force, implacable, vivifiée par un art de la satire qui, même dans le gag, ne s’autorise aucune facilité.
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Reportage à retrouver en Replay. Sujet sur "225000 Femmes kleenex" à partir de 12mn23.
Une rubrique théâtre parle de "225000 Femmes kleenex" (à partir de 25mn48).
Écouter l'émission l'émission en ligne.
225 000 (Femmes Kleenex) se base sur des témoignages réels pour dénoncer avec poésie, cruauté et humour, les violences faites aux femmes.
225 000 (Femmes Kleenex), c’est le nombre de femmes ayant déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, sur la seule année 2017. Après La "putain" du dessus, un seule en scène découvert il y a quelques jours sur la même thématique, cette pièce choc met en scène de nombreux personnages, bourreaux ou victimes, de cette violence trop ordinaire. [...]
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