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ISBN : 978-2-916724-26-3
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Une causerie de 17 ans avec pour maîtres-mots, la vie, la mort, le style !
Le livre L'auteur La critique Les événements
Tourguéniev et Flaubert vont entretenir une fidèle relation pendant dix-sept ans. Ils partagent les mêmes valeurs morales, les mêmes aversions pour la bêtise et l’injustice. Flaubert admire l’écrivain russe : « Vous êtes avec George Sand le seul mortel avec qui j’aime causer ».
Les deux géants s’indignent ou s’insurgent, se confient et se confortent mutuellement. Flaubert vitupère contre la “Bourgeoisie ahurie” après la défaite de 70, ou l’avènement du monde industriel, Tourguéniev se plaint de son âge que l’aiguillon de la poésie permet de surmonter.
Au détour de cette conversation épistolaire, à la fois émouvante et vive, on découvre la genèse du chef-d’œuvre inachevé de Flaubert, Bouvard et Pécuchet, dont Tourguéniev sera le premier admirateur.
Succès ou non des romans, préoccupations financières, maladie et vieillesse douloureuse, les deux hommes parlent de tout. En 1880 Tourguéniev écrit : « La mort de Flaubert m’a profondément affligé. C’était je crois l’homme que j'aimais le plus au monde. Le voila parti pour ce pays dont aucun voyageur n’est revenu ». Cette véritable amitié entre deux monstres sacrés de la littérature est très touchante. Nous entrons de plain pied dans la création littéraire des deux hommes tout au long de leur vie.
Odile Bonneel
Du samedi 16 février 2019 au dimanche 17 février 2019
Mairie du Ve arrondissement de Paris
21, place du Panthéon - 75005 Paris