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ISBN : 978-2-916724-05-8
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Ses lettres et son journal sont le miroir d’un destin singulier.
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La correspondance de Marie-Antoinette, miroir d’un destin bien singulier, est une incursion au cœur de la monarchie et de la tourmente révolutionnaire.
Le caractère frivole de la jeune reine transparaît dans les premiers courriers. Mais de lettre en lettre, on assiste à l’évolution d’une personnalité toute humaine qui, confrontée à la grande histoire, passe de l’insouciance à la conscience de sa fonction, de l’inaction politique à la tentative d’influence, et oscille de l’espoir à la peur, jusqu’à la fin annoncée, exprimée dans le déchirant billet du 16 octobre 1793 : C’est à vous ma sœur que j’écris pour la dernière fois; je viens d’être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments...
Le texte d’Evelyne Lever a été mis en lecture par Sally Micaleff, avec Marianne Basler dans le rôle de Marie-Antoinette au Festival de la correspondance de Grignan.
Le spectacle est repris au Foyer du théâtre de la Madeleine en janvier 2009 à Paris.
J’ai accompli une véritable révolution, dont on se souviendra longtemps dans ce pays-ci. A ma demande, le roi a consenti à faire venir des banquiers de Paris pour jouer au pharaon. Il s’est un peu fait prier, en me rappelant que les jeux de hasard étaient interdits, mais il a fini par céder, pourvu qu’on ne jouât qu’une soirée.
Je n’ai jamais connu pareille ivresse.
Je me croyais si sûre de ma naissance, de mon rang, que j’ai fait mille imprécations contre moi, que j’ai prié le ciel de me punir si jamais j’étais assez faible pour préférer le bonheur à mon devoir. Mais j’ai toujours devant les miens ces yeux où l’amour se peint et dont le feu me pénètre. Je sens cette main qui presse doucement la mienne. J’entends le son de cette voix aux accents qui me plaisent tant.
Quel rang, quel état est au-dessus du bonheur ?
Tous les jours, on brûle des châteaux. Partout des factieux soufflent la discorde afin de soulever tout le royaume. Si l’on ne recourt pas à des châtiments exemplaires et publics, la folie ne connaîtra pas de limites. (…)
Je ne vois plus personne. Tout le monde fuit.(…)
Le peuple de Paris marche sur Versailles et le roi chasse du côté de Châtillon...
Chercheur au CNRS et passionnée du XVIIIe siècle, Evelyne Lever est la spécialiste incontestée de Marie-Antoinette. Elle a dirigé l'édition complète de la correspondance de la reine et lui a consacré plusieurs ouvrages. Elle a par ailleurs conseillé Sofia Coppola dans la préparation de son film Marie-Antoinette (2006).
Evelyne Lever est intervenue plusieurs fois dans le cadre de l'émission Secrets d'Histoire sur France 2. Avec son époux, Maurice Lever, elle a également publié un ouvrage sur l'énigme que fut le chevalier d'Eon. Enfin, elle est critique de livres d’histoire pour le Figaro Madame.
[Ce livre nous montre que], quoi que reine, Marie-Antoinette n'en est pas moins une femme avec son lot de sentiments, fragilité et tourments. [...] La fin est très touchante. [...] Par ailleurs, j'aime beaucoup ce livre en tant qu'objet, notamment la couverture et sa couleur.
En bref : Un petit trésor pour les férus d'Histoire ou pour les collégiens, lycéens et étudiants en Histoire. On y retrouve tous les personnages emblématiques de l'époque, ainsi que les évènements majeurs de la Révolution qui aboutirent à la mise à mort de Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Le 13 avril 2017 par Gilles Costaz
Article sur webtheatre.fr
Il y a deux Marie-Antoinette dans l’Histoire, il y en a deux derrière le voluptueux sourire de Fabienne Périneau, délicieuse comédienne trop rare sur les planches et qui nous offre cette autobiographie parlée de « l’Autrichienne ».[...]
Le 7 avril 2017 par Christophe Barbier
Article sur L'Echarpe Rouge
Il y a deux Marie-Antoinette dans l’Histoire, il y en a deux derrière le voluptueux sourire de Fabienne Périneau, délicieuse comédienne trop rare sur les planches et qui nous offre cette autobiographie parlée de « l’Autrichienne ».[...]
Le 2 avril 2017 par Elvire Debord
Interpréter Marie-Antoinette pendant plus d’une heure et quart seule en scène est une véritable gageure, d’autant que le sujet pourrait ne rallier qu’un public averti.
Il faut reconnaître cependant que le pari est brillamment réussi.
Tiré de la correspondance privée de Marie-Antoinette réunie dans l’ouvrage d’Evelyne Lever (édité chez Tallandier en 2005) et mis en scène par Sally Micaleff, le spectacle devient une véritable performance théâtrale grâce au talent de Fabienne Périneau.
Uniquement composé de lettres écrites par Marie-Antoinette elle-même, le récit, porté par un décor épuré qui s’efface au profit de la sublime et solaire Fabienne Périneau, nous fait entrer dans l’intimité de Marie-Antoinette à travers un texte chronologique balayant sa vie depuis son mariage (1770 – elle avait 15 ans) jusqu’à sa mort, le 16 octobre 1793.
Je tire mon chapeau à la comédienne que j’ai trouvée remarquable de justesse dans son interprétation et de réussir à nous faire vibrer aux affres, espoirs, attentes d’une Reine mariée si jeune, et qui, dénuée de toute expérience et pouvant paraitre frivole ou superficielle dans les premières années de son mariage, deviendra une Reine digne, aimant son époux, fidèle à ses côtés aux heures les plus sombres, et tentant désespérément de sauver la Monarchie.
Sa dernière lettre, écrite depuis son cachot à 4h30 et adressée à Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, quelques heures avant d’être guillotinée, est absolument bouleversante « C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.(…) Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; (…)Adieu, ma bonne et tendre sœur ; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. »
Ce spectacle est d’autant plus formidable qu’il ne s’agit pas d’une lecture mais bien d’une interprétation.
A voir et ne pas manquer. C’est en ce moment au Lucernaire, dans le 6ème arrondissement.
"Une Marie-Antoinette troublante face aux affres de l’histoire de France sur la scène du lucernaire.
Marie-Antoinette est un one-woman show qui fait se pousser les spectateurs au fond de leurs sièges. La tension monte crescendo avec une interprétation habitée qui justifie des applaudissements finaux nourris !"
Publik'Art
Le 20 mars 2017
Article sur Le blog de Phaco
A la fois tragédie intime et politique, Marie-Antoinette, correspondances privées évoque un des personnages féminins les plus controversés de l’Histoire. Interprété au Théâtre Rouge par Fabienne Périneau et mis en scène par Sally Micaleff d’après un texte de l’historienne Evelyne Lever, le spectacle convainc par son portrait psychologique tout en nuances.[...]
"Une Marie-Antoinette troublante face aux affres de l’histoire de France sur la scène du lucernaire.
Marie-Antoinette est un one-woman show qui fait se pousser les spectateurs au fond de leurs sièges. La tension monte crescendo avec une interprétation habitée qui justifie des applaudissements finaux nourris !"
Par Armelle Héliot le 25 janvier 2009
Article sur blog.lefigaro.fr
4 février 2009
Janvier 2009
Du mercredi 15 mars 2017 au dimanche 07 mai 2017
Le Lucernaire
53 rue Notre Dame des Champs - 75006 Paris
Si vous vous recommandez des éditions TriArtis, vous pouvez avoir des places à 14€ du 11 au 20 janvier et des places à 16€ sur le reste de l'exploitation.
Les réservations se font impérativement par téléphone au 01 42 22 66 87 ou par email : du lundi au vendredi.