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Spectacle

"Galilée, le combat pour une pensée libre"

Du vendredi 07 mars 2014 au dimanche 09 mars 2014

au Théâtre de la Cité de Nice

 Présentation  Le livre Les extraits  L'auteur

au Théâtre de la Cité de Nice

Après avoir donné vie au peintre Michelangelo Merisi dans le spectacle Moi, Caravage, Cesare Capitani évoque un aspect peu connu de la vie de Galilée, en présentant ses doutes, ses peurs, ses sources de fierté, ses désirs ou encore sa philosophie.

« A tous ceux qui ont lutté et qui luttent encore, en dehors de tout obscurantisme, pour une pensée libre. »

A Benedetto Castelli, son élève et disciple, le 21 décembre 1613 : « Quand un effet naturel se manifeste à nous avec clarté, à travers l’expérience et la démonstration, il ne doit pas être mis en doute au motif qu’existent dans la Bible des passages où le sens apparent des mots affirment le contraire. Nous n’avons rien à craindre, pourvu qu’il nous soit possible de défendre nos propositions et d’être écoutés. »

Printemps 1615 : attaqué par le moine dominicain Tommaso Caccini, il écrit à la grande duchesse de Toscane, Christine de Lorraine : « Quand on multiplie les vérités, on contribue à l’avancement de la recherche et au développement des disciplines scientifiques… Je soutiens que le Soleil, sans bouger, est au centre des révolutions des orbes célestes et que la Terre, tout en effectuant une rotation sur elle-même, tourne autour de lui… Ces hommes, qui attaquent mon travail, voudraient ordonner aux astronomes de ne pas voir ce qu’ils voient, de ne pas comprendre ce qu’ils comprennent. Ils nous demandent de trouver, dans nos recherches, le contraire de ce qui nous tombe dans les mains. Qui voudrait fixer des limites au génie humain?? Qui voudrait affirmer que tout ce qui est sensible et connaissable dans le monde a déjà été entièrement vu et connu ? S’il suffisait, pour éradiquer une nouvelle théorie, de fermer la bouche à un seul homme, ce serait là chose facile. Mais en réalité, pour parvenir à cette fin il faudrait interdire non seulement le livre de Copernic et tous les écrits des auteurs qui suivent sa doctrine, mais également la science astronomique entière. Bien plus : il faudrait interdire aux hommes de regarder le ciel ! »

Cesare Capitani

Cesare Capitani

Né à Milan (Italie), Cesare Capitani est diplômé de l’École du Piccolo Teatro, créée par Giorgio Strheler. En 1998, il écrit Rhapsodie, pièce théâtrale primée au concours Vallecorsi de Pistoia ainsi que plusieurs nouvelles, dont certaines seront primées à différents concours littéraires italiens. La même année, il vient à Paris et décide de s’y installer.

Comédien, il joue Penthésilée de H. Von Kleist, Hamlet et Roméo et Juliette de W. Shakespeare, La Fausse Suivante de Marivaux, Quai Ouest de B. M. Koltès, Le Fascinant Anton Pavlovic de G. Prosperi, Plaza Suite de N. Simon. Il met en scène La Traversée de la Nuit de G. de Gaulle-Anthonioz et Pinocchio qu’il adapte du conte de Carlo Collodi. Il est l’auteur et l’interprète principal de Moi, Caravage, inspiré du roman La Course à l’Abîme de Dominique Fernandez.

Il est l'auteur de deux livres sur Galilée. Et le Moi, Caravage, a été traduit en Italien sous le titre Io, Caravaggio.

www.cesare-capitani.com