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Après avoir suivi une formation chorégraphique, Sophie Guermès a été reçue au concours de l’École normale supérieure Ulm, d’où elle est sortie agrégée de lettres classiques.
Professeur de littérature française moderne à l’université de Brest, elle fait partie depuis de nombreuses années de l’équipe Zola de l’Institut des textes et manuscrits (Paris, Cnrs). Elle s’est spécialisée dans l’étude de la poésie et du roman des XIXe et XXe siècles, auxquels elle a consacré plusieurs essais, mais c’est du théâtre en général, et de l’opéra baroque en particulier, qu’elle se rapproche quand elle écrit des textes littéraires (préface de l’anthologie Le Vin et l’encre, en 1997, récit La Loge, en 2002, abécédaire de Bordeaux en mouvement, en 2007, Les Ombres portées, publié en 2016 aux éditions Triartis).
Qu’elle soit monodique ou polyphonique, son écriture est toujours dictée par la voix, ses tonalités, ses rythmes, ses harmonies et ses dissonances.
[...]j'ai vraiment apprécié le fait d'entrer ainsi dans la tête de Jeanne ou d'Alexandrine. Les émotions des deux femmes sont exacerbées, on peut aisément le comprendre.[...]
[...]cela m'a donné envie d'aller faire des recherches sur cet épisode de la vie privée de Zola, ce romancier qui fait partie, selon moi, des plus grands[...]
[...]Depuis que j'ai refermé ce très court récit, je n'ai qu'une envie : lire la correspondance de Zola...[...]
[...]Ce récit analyse finement et délicatement la problématique d'une liaison au XIXe siècle, mais cette liaison pourrait tout aussi bien nous être contemporaine: les sentiments, les émotions et le déchaînement de violence seraient les mêmes.
J'ai vraiment aimé ! [...]
Retrouvez d'autres critiques de Les ombres portées : Zola, correspondances intimes sur Babelio.
Le 28 juin 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
Extrait des correspondances intimes - et pour cause - d'Emile Zola, ce récit en quatre actes a pour focus la liaison que le célèbre romancier entretient avec Jeanne Rozerot, une lingère, de 27 ans sa cadette. Alexandrine (Zola) l'apprend par le bon office d'une lettre anonyme, début novembre 1891. Elle découvre que son mari est père de deux enfants... La violence de sa réaction est à la mesure de sa consternation.
Mis en lecture par Nicolas Bigards, signé Sophie Guermes, le récit sera lu par Zelda Perez, jeudi 7 juillet à 12h30, Cours Sévigné, à Grignan, lors du Festival de la correspondance.
"Une pièce de théâtre n'a de valeur que si elle donne la parole à tous les protagonistes du drame qu'elle représente, affirme Alain Pagès. Du monologue de la correspondance zolienne plusieurs voix étaient absentes: Sophie Guermès a su les restituer."
Le livret sera disponible à la vente, lors du spectacle et au bureau du Festival