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ISBN : 978-2-916724-49-2
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Choix de lettres qui témoignent de la société du XVIIIe siècle et d’une exceptionnelle pensée sur la guerre et la paix.
Le livre Les extraits L'auteur Du même auteur La critique
Entre 1775 et 1790, Benjamin Franklin, haute figure politique de l’époque et déjà âgé, vivra l’indépendance des 13 Etats-Unis d’Amérique, la défaite des Anglais à Saratoga et la Révolution Française. Durant cette période marquée par les tourments, Franklin correspond avec ses amis français et américains, sur la guerre, la paix, la réalisation d’une nation et la nature humaine.
Pour résister à la Grande-Bretagne, il faut aux États-Unis de l’argent, des munitions, des alliances.
Le moyen d’acquérir ces ressources nécessaires, et cette alliance, c’est d’offrir aux étrangers un commerce, dont l’Angleterre a eu jusque-là le monopole.
C’est à la France qu’on a songé.
Pour négocier avec la France, il fallait un homme qui connût l’Europe, et que l’Europe appréciât.
Et c’est à moi qu’on pensa.
Malgré mes soixante-dix ans, j’ai accepté cette mission qui n’est pas sans danger.
Notre voyage n’a pas été long, mais il a été rude, et je m’en sens fort affaibli ; mais les forces me reviennent journellement, et dans quelques jours je serai à Paris.
Figurez-vous un vieil homme qui se promène au milieu des têtes poudrées de Paris, avec des cheveux gris sortant d’un bonnet fourré.
C’est cette figure bizarre qui vous salue avec mille bénédictions pour vous et vos chers petits.
Peintre et écrivain, Gérald Stehr, né le 21 avril 1949 à Paris, est membre fondateur d’un groupe d’artistes parisiens, auteur de plusieurs livres, de scénarios et de piécettes de théâtre pour les enfants.
À l’Ecole des Loisirs, il a écrit les textes de livres de différents illustrateurs, dont ceux de son frère, Frédéric Stehr. Il a réalisé aussi de nombreuses adaptations pour le théâtre, principalement pour le Festival de la correspondance de Grignan.
La Grande Bretagne veut taxer les colonies. L’Amérique est exaspérée par cette conduite : C’est la guerre. « L’Angleterre a commence par brûler nos ports, nos villes sans défense. Ces atrocités ont éteint la dernière étincelle d’affection que nous avions pour la mère patrie ». […] Franklin fait alliance avec la France et Lafayette pour résister aux Anglais. « En défendant notre liberté, nous combattons pour la liberté du monde ». Réflexion sur la guerre : « Dut-on en décider par un coup de dé, cela vaudrait mieux que de se battre et de s’égorger… » Franklin a été pendant plus de 5O ans engagé dans les affaires publiques Se dégage à travers ses lettres un personnage attachant, lucide, philosophe et critique. « Qu’y a-t-il de certain dans ce monde hormis la mort et l’impôt ? »
Le livre se termine par la lettre de l’assemblée nationale de France au congrès américain en 1790 à la mort de Franklin : « Le nom de Benjamin Franklin sera immortel dans les annales de la liberté et de la philosophie ».
Odile Bonneel