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Daniel Argelès est maître de conférences à l’École polytechnique, où il enseigne la langue et la culture allemandes (littérature, philosophie, musique).
Il est également traducteur de l’allemand et de l’anglais et a publié des recueils de nouvelles en édition bilingue français-allemand : Utz Rachowski, La lumière des jardins/Das Licht aus den Gärten (Éditions de l’École Polytechnique, 2021) et Klaus Schlesinger, La fin de la jeunesse/Am Ende der Jugend (Éditions de l’École Polytechnique, 2019).
Il est l’auteur d’une monographie parue en 2017 aux Presses Universitaires du Septentrion : Klaus Schlesinger ou l’écriture de l’histoire. Berlin et l’Allemagne, 1837-200. Il a publié de nombreux articles sur la littérature allemande des 20e et 21e siècles, notamment sur Thomas Mann, les écrivains de RDA, la question de la mémoire ou l’expérience de l’exil. Il s’est également intéressé à des auteurs francophones tels que Jorge Semprun ou l’écrivain québécois Nicolas Dickner.
Sa page : https://portail.polytechnique.edu/dlc/presentation/enseignants/daniel-argeles
Daniel Argelès a vécu, étudié et exercé à New York, Hambourg et Paris, parcours qui lui a laissé en héritage trois langues et une famille biculturelle.
Il a publié des nouvelles dans des revues, notamment la Revue Rue Saint Ambroise. En un souffle est son premier recueil.
Festival Quartier du Livre 2024
Daniel Argelès lors d'une lecture à la librairie Le Genre Urbain
Daniel Argelès lors d'une lecture à la librairie Le Genre Urbain
Lors de la lecture-rencontre le 12 mars 2024 à l’École Polytechnique.
Le jeudi 21 novembre 2024
Université Sorbonne Nouvelle
8 avenue de Saint-Mandé 75012 Paris
Programme complet en ligne.
Le mercredi 26 juin 2024
Librairie-café La tonne 11-13 rue Saint-Vivien à Rouen
Entrée libre
Le jeudi 02 mai 2024
au Café de la Mairie, place Saint Sulpice, Paris
Plus d'infos sur le site du Réseau de la Nouvelle
[...]En refermant ce recueil, riche d’une grande diversité tant dans les compositions que les écritures, où l’auteur, universitaire et traducteur, mobilise des sources solides, on ne peut éviter de poser la question : à quand le prochain recueil, Daniel Argelès ?
Dominique Perrut
Lire l'article en ligne.
« En un souffle se lit d'une traite, sans pouvoir s'arrêter, malgré la succession des nouvelles - et jusqu’à des heures tardives. C’est magnifiquement bien écrit, très délicat, très sobre aussi dans la description des sentiments, et du coup très touchant. »
Élisa Goudin, maîtresse de conférences en études germaniques à la Sorbonne Nouvelle
« Cinq récits et cinq personnages pour une seule voix. Une voix marquée, sensible, écorchée, submergée par le retour en force du souvenir. (…) Le passé est le sixième personnage du recueil. »
Géraldine Doutriaux
« On est séduit par la densité de langue et les coups de sondes dans le temps. Particulièrement L’Anniversaire et Retour à Berlin Est, nouvelles qui se répondent : la place du père y est dans les deux interrogée avec une grande justesse.
Les nouvelles en font ressortir toute la complexité, par des situations simples, vraies. Vraiment c’est beau. »
Florence Didier-Lambert, autrice, co-fondatrice des éditions Rue Saint-Ambroise
Pourtant ces textes [...] ne racontent, en fait, qu’un instant – celui du court-circuit temporel qui provoque le retour d’un passé oublié ou occulté, venant se mêler au présent. [...] Un élément déclencheur provoque la remontée des souvenirs : image, objets... [...] L’histoire individuelle est reconduite au point où elle s’est nouée à la grande Histoire. [...] Étrange continuité ondulatoire, qui incite à la prudence - le passé n’est jamais tout à fait passé -, comme - l’avenir est toujours déjà là- à l’espoir.
Pierre Ahnne
« Une nouvelle bouleversante par ses dits et ses non-dits. Oui la hantise est là et ne cède pas. Il faut écrire pour dire cette hantise, cette mémoire greffée. »
Rachel Ertel, essayiste, traductrice de littérature yiddish et américaine, professeur émérite de l'Université Paris-Diderot
« C'est une magnifique nouvelle. Très peu de textes sont consacrés à l'enfant et à l'enfance qui perdure dans l'adulte qu'on devient. Par son sujet déjà L'anniversaire semble un texte rare. Mais il l'est encore plus par la délicatesse et l'émouvante profondeur avec lesquelles le sujet est traité. Tout est pris dans un réseau de subtiles correspondances où chaque chose fait écho aux autres : l'enfant et son chien de douleur, l'enfant et sa peluche d'exorcisme, la fenêtre avec sa lumière hésitante et avec sa fragile étoile, les livres et leurs poignantes déchirures, et ce poème d'un chien perdu pareil à celui qui hante l'enfant. Pour le lecteur, le personnage du père est le guide qui permet d'aller d'une correspondance à l'autre, mais c'est surtout -et c'est probablement aussi assez rare dans la littérature- une présence délicate qui accompagne l'enfant. L'anniversaire est écrit de manière sobre mais chaque phrase suggère bien plus qu'elle ne dit. Délicat et précieux sans préciosité aucune, très émouvant sans aucun sentimentalisme, cet « Anniversaire » est pour le lecteur un "scintillement argenté" "intermittent", "fragile", "résistant de son mieux au naufrage". Un grand merci à son auteur. »
Monique Plaa, Maître de conférences en études ibériques, spécialiste de la littérature latino-américaine
« Daniel Argelès réussit là un coup de maître. »
Alain David, éditeur (L'oiseau parleur)
« Une nouvelle très belle et émouvante. Beaucoup de douceur et de profondeur à la fois sur le thème de la filiation. (…) Un entremêlement presque musical, qui met en sourdine la tragédie pour mieux la faire entendre. »
Danièle Pétrès, auteure, rédactrice en chef de l’Inventoire
« L’histoire est prenante dès le départ et encore plus quand arrive le petit Elias. C’est très beau, très touchant, plein d’humanité et de sensibilité. »
C. B., Psychologue Clinicienne enfant-ado-adulte
« C’est beau, dense, d’une infinie mélancolie. Une simplicité formidable, cet instant où les odeurs vous rattrapent, vous arrachent et vous rendent à vous-même. Une belle lumière sur la mémoire du corps. »
Ivan Grinberg, auteur et metteur en scène
« Un texte magnifique. Je suis très touchée par cette manière de dire la remontée du souvenir à travers les sensations. J'aime beaucoup le fil conducteur : de l'étouffement dans une société asphyxiante au commerce de l'air conditionné et normé d'une société aseptisée. J'aime aussi la triangulation, avec l'Amérique comme ligne de fuite, qui nous conduit loin des images fréquentes de réunification allemande et de réconciliation du passé avec le présent. (…) Je trouve très beau que les scènes importantes avant et après le Mur se passent sur des rivages, la Baltique, l'Atlantique, le bord du lac. »
C. D., historienne
« Bluffé par la nouvelle "En un souffle". (…) Cette spirale, ces volutes, ces notes échappées puis recueillies, c’est fascinant. Le souffle vital, les souffles vitaux. Naissance, mémoire, transmission, musique. (…) Au fil d'une prose maîtrisée, classique, advient, par le biais de la musique et de ses champs d'honneur, la poésie. »
Philippe Crubézy, comédien et auteur
« Dans la nouvelle-titre, le courant des souvenirs emporte le trompettiste dans une seule longue phrase dépourvue de points, qui mêle l’exilé actuel à tous les exilés de l’Histoire, et le musicien à tous ceux qui ont fait musique du sentiment de leur exil. »
Pierre Ahnne, écrivain et critique littéraire.