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ISBN : 978-2-916724-74-4
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Fulminations et plaintes pendant 50 ans d'exil.
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Un combat contre l'infâme entre virulence et rire, entre "l'embastillé" et le triomphateur parisien.
Des décennies de lettres aux Grands d'Europe, aux amis aux ennemis et aux philosophes sur ce petit tas de boue qu'est le monde. Ces philosophes qui écrivent sur la liberté, tandis que moi "Je me suis fait libre".
Virginie Berling adapte des correspondances pour la scène du Festival de la Correspondance de Grignan depuis 2015. Son écriture est prolifique : pas moins de trente adaptations à ce jour, dont certaines ont été reprises à Bruxelles ou Berne. Professeure de lettres en classes préparatoires, elle est autrice de plusieurs romans en cours de publication. Sa curiosité se nourrit d’auteurs classiques à la plume exigeante, comme d’auteurs contemporains à l’écriture fiévreuse ou légère. Sa joie se porte vers tout ce qui l’entoure : les êtres humains, l’engagement des jeunes adultes qui se lancent, les pivoines blanches, les sciences, les épopées de science-fiction, les romans graphiques de Taniguchi, les œuvres plastiques de Sandrine Lemoigne.
Novembre / décembre 2016
L’auteur du Traité sur la tolérance, embastillé pour ses écrits, s’exile pendant 50 ans en Angleterre, en Prusse, en province. Il vit à Ferney, à la frontière franco-genevoise, avec sa « chère enfant », son amour, Mme Denis. Il écrit à son protecteur le comte d’Argental, à ses admiratrices, aux Encyclopédistes, à Frédéric II et Catherine II. À propos des Lettres philosophiques : « je crois que la manière plaisante dont certaines choses y sont tournées aura fait penser que l’auteur est un très mauvais chrétien ». « Qu’on me critique, mais qu’on me lise ». Il préférerait la mort à l’absence de liberté. On retrouve la verve de Voltaire : « Quand on étranglerait deux ou trois jésuites, avec les boyaux de deux ou trois jansénistes, le monde s’en trouverait-il plus mal ? » Il explicite l’affaire Calas (p. 27) et celle du chevalier de La Barre (p. 30) et prône la tolérance : « écraser toutes les têtes de l’hydre du fanatisme ». Les lettres choisies brossent un portrait varié, intime et public de Voltaire, aux travers des événements de l’époque. Il reste le chantre, à fleuret-moucheté, de la liberté et de la tolérance avec son esprit vif et incisif.
O. B.
Le 25 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
Extraites du lumineux livret publié par les éditions Triartis, d'une correspondance d'exil et de .liberté voltairienne , adaptée par Viriginie Berling, quelques considérations sur l'usage de notre langue., à l'intention du comte d'Argental, "Mon cher ange". Ecrite depuis Ferney, la lettre est datée du 18 mai 1774.[...]
Le 20 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
[...]Nous avons rencontré Virginie Berling qui signait l'adaptation libre, tonique de cette correspondance, ainsi que celles de Voltaire (magistralement incarné par Jean-Paul Tribout) "Je me suis fait libre", Cinquante ans d'exil (livret publié auprès des Editions Triartis, juillet 2016 - billet sur le blog en date du 7 juillet), de Victor Hugo, L'âme des aigles, lettres d'exil (1851-1871), Ed. Triartis, juillet 2016, de Louise Michel à Victor Hugo, Nous reviendrons, foule sans nombre : Lettres de la prison et du bagne (1871-1879), Editions Triartis, juillet 2016. Nous reviendrons, nous aussi dès les jours prochains, sur ces précieuses publications.[...]