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Virginie Berling adapte des correspondances pour la scène du Festival de la Correspondance de Grignan depuis 2015. Son écriture est prolifique : pas moins de trente adaptations à ce jour, dont certaines ont été reprises à Bruxelles ou Berne. Professeure de lettres en classes préparatoires, elle est autrice de plusieurs romans en cours de publication. Sa curiosité se nourrit d’auteurs classiques à la plume exigeante, comme d’auteurs contemporains à l’écriture fiévreuse ou légère. Sa joie se porte vers tout ce qui l’entoure : les êtres humains, l’engagement des jeunes adultes qui se lancent, les pivoines blanches, les sciences, les épopées de science-fiction, les romans graphiques de Taniguchi, les œuvres plastiques de Sandrine Lemoigne.
Festival Quartier du Livre 2024
Antoine Dulery dans "Si je ris, c'est sans le faire exprès", correspondance d'Eric SatieV - adaptation Virginie Berling - piano Jean-Michel Dayez - mise en scène Jérémie Lippmann
La Maison Jean Vilar où vous pouvez trouver notre livre.
Eric Ruf et Laurent Sauvage
Du mardi 04 juillet 2023 au samedi 08 juillet 2023
Grignan
Infos et réservations sur le site www.grignan-festivalcorrespondance.com.
Le samedi 16 septembre 2017
Théâtre Montansier Versailles
Informations : www.theatremontansier.com
Le samedi 08 juillet 2017
Jardin Sévigné
Sur réservation au Bureau du Festival
Le jeudi 06 juillet 2017
Château de Grignan
Sur réservation au Bureau du Festival
Le mercredi 05 juillet 2017
Château de Grignan
Sur réservation au Bureau du Festival
Le mardi 31 janvier 2017
Espace TriArtis
19 rue Pascal - 75005 Paris
Participation aux frais 10 €
Réservation par téléphone au 09 51 74 96 29 ou par mail
Le dimanche 29 janvier 2017
Espace TriArtis
19 rue Pascal - 75005 Paris
Participation aux frais 10 €
Réservation par téléphone au 09 51 74 96 29 ou par mail
Le vendredi 08 juillet 2016
Château de Grignan
Sur réservation au bureau du festival
Le vendredi 08 juillet 2016
Cours Sévigné à Grignan
Sur réservation au bureau du festival
« Je veux bien jouer les concierges et les bonnes de curé, passer le plumeau sur les bibelots du salon, mais seulement en présence d’un cameraman » avait dit Pauline Carton. Derrière sa « voix de canard » et sa dégaine de concierge se cachait une actrice d’une drôlerie folle, une femme aux remarques spirituelles qui fut l’amie de Sacha Guitry, lequel avait pour elle une profonde affection.
S’inspirant de sa correspondance et de son livre de mémoires Les théâtres de carton, Virginie Berling, Christine Murillo et Charles Tordjman (à la mise en scène) la font revivre à travers ses textes et quelques chansons. [...]
[...]Ronde comme l’était Pauline Carton, petit chapeau sur la tête, foulard (offert par Sacha Guitry !) autour du cou, sac en bandoulière, et chaise-canne à la main, Christine Murillo s’installe à une table devant les spectateurs, au plus près d’eux puisque le spectacle se joue dans la petite salle de La Scala. Tranquillement elle sort de sa boîte en carton une théière, une gourde, ses lunettes et se moque de son visage « j’ai un physique de pou ! ». Ancienne sociétaire de la Comédie Française, couronnée de quatre Molières, l’actrice excelle à faire entendre l’humour et l’ironie de Pauline Carton. Elle est hilarante quand elle imite un acteur qui zézaie en déclamant Victor Hugo et dont elle dit qu’il avait la langue « enfouifouiné ». Elle passe de l’accent roumain d’Elvire Popesco, à la voix de Jean Marais ou à celle de Michel Simon. Le public étouffe de rire en écoutant l’actrice refaire la publicité de la Vache qui rit, à laquelle Pauline Carton avait prêté sa voix, ou chantonner « Je te veux sous les pa, sous les lés, les palétuviers roses, aimons-nous sous les palé, prends-moi sous les létu, aimons sous l’évier ! »
Une heure de tendresse pour celle qui fut une concierge de légende et autant de rires avec la grande actrice qui l’incarne.
Micheline Rousselet
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Charles Tordjman rend hommage à l'illustre actrice des années 1930. Seule en scène, l'excellente Christine Murillo, comédienne aux quatre Molière, ravive la mémoire de Pauline Carton à travers ses anecdotes cocasses et ses chansons paillardes. Créé à Avignon cet été à la Scala Provence, le spectacle débarque à Paris.
Lorsqu'elle déboule avec son fourbi sur la scène, Christine Murillo a déjà tout de Pauline Carton. Vêtue d'une ample tunique noire, rehaussée d'un élégant foulard à motifs, elle passe vaguement un coup de peigne dans ses cheveux rebelles et installe son personnage derrière une petite table de camping. Dans l'atmosphère intime de la Piccola Scala (la petite scène de La Scala Paris), la comédienne s'efface derrière l'actrice qui, parcourant les pages de son carnet, se confie sur sa vie d'artiste, à grand renfort d'anecdotes croustillantes et de chansons grivoises.
Callysta Croizer
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Elle fait en sorte de tant ressembler à la comédienne fétiche du cinéaste Sacha Guitry (plus de vingt-deux rôles !), cette femme libre et fantasque qui aimait tant à jouer les rôles de domestiques, que, bientôt, Christine Murillo ressuscite carrément en scène l’inénarrable Pauline Carton (1884-1974). Concierge, mégère, bonniche, accent parigot à l’appui, avec cette voix moqueuse délicieusement éraillée, cette dernière fut une figure hors pair du cinéma d’avant-guerre. En privé, femme anticonformiste dotée d’un esprit vaguement anar et étrangement aristocratique. En témoignent ses deux livres, dont est tiré ce réjouissant, caustique et drôlissime monologue qu’incarne à ravir la Murillo, avec sa gouaille, sa générosité, son intelligence de jeu. Décapant et délirant.
Fabienne Pascaud
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Le grand Atelier reçoit deux comédiens dont les spectacles, repris à Paris, ont enchanté le dernier Festival Off d'Avignon cet été: Christine Murillo, jouant "Pauline et carton" à la Scala à partir du 7 octobre, et Benjamin Voisin pour "Guerre" de Céline, au Petit Saint Martin dès le 12 septembre.
Ecouter le podcast de l'émission.
[...] Voilà un spectacle à aller applaudir sans hésitation. Les plus jeunes y découvriront ce qu’était une comédienne au temps où les acteurs ne vivaient pas au travers des médias mais pour leur art. Quant aux autres, Pauline & Carton leur remémorera de bien beaux souvenirs artistiques.
Le regard d’Isabelle
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[...]Mise en scène par Charles Tordjman, la comédienne Christine Murillo, ancienne pensionnaire de la Comédie Française, fait revivre Pauline Carton dans un seul en scène tout en légèreté et en bons mots à la Scala Provence dans le cadre du OFF d'Avignon.
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Pauline Carton (1884-1974) est l’anti-Danielle Darrieux ou l’anti-Michèle Morgan, une actrice vouée aux rôles de concierges et de soubrettes des années 1910 à la fin des années 1950, le contraire d’une icône, à la langue bien pendue, lucide, une Dorine plus vraie que nature. A son compteur, plus de deux cents films, des pièces en veux-tu en voilà, un phare dans le cinéma de Guitry et dans le Paris des Grands Boulevards. [...]
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Lorsqu'elle déboule avec son fourbi sur la scène de La Scala Provence, Christine Murillo a déjà tout de Pauline Carton. Vêtue d'une ample tunique noire, rehaussée d'un élégant foulard à motifs, elle passe vaguement un coup de peigne dans ses cheveux rebelles et installe son personnage derrière une petite table de camping. Dans cette atmosphère intime, la comédienne s'efface derrière l'actrice qui, parcourant les pages de son carnet, se confie sur sa vie d'artiste, à grand renfort d'anecdotes croustillantes et de chansons grivoises.[...]
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Gérard Philipe/Jean Vilar. Il reste peu de traces de la correspondance entre les deux comédiens. Mais ce peu témoigne d’une complicité et d’un respect profond, où l’admiration, réciproque, le dispute à leur engagement sans faille pour un art au service du public.[...]
Comment un célèbre acteur de cinéma et le créateur du Festival d'Avignon se sont-ils rencontrés, comment ont-ils noué une relation professionnelle très forte ? L'adaptation de leurs lettres, réalisée par Virginie Berling, et éditée par TriArtis, nous permet de le comprendre.
Gérard Philipe connait très vite le succès au cinéma. Il devient une "vedette" grâce à ses rôles dans "Le diable au corps" et "La Chartreuse de Parme". Mais il aime le théâtre où il a commencé à jouer. Un jour de novembre 1950, il vient voir Jean Vilar dans sa loge du théâtre de l'Atelier et se propose comme interprète. Le metteur en scène, qui a créé le festival d'Avignon en 1947, observe "ce garçon célèbre que je connaissais mal" et lui dit qu'il jouera "Le prince de Hombourg" au prochain Festival d'Avignon, en 1951.
C'est le début d'une relation fructueuse entre un metteur en scène exigeant et un acteur célèbre mais qui est resté modeste.
Gérard Philipe continue de jouer au cinéma. Jean Vilar lui donne ce conseil : "Tout ce que je souhaite, c'est que tu fasses un très beau Fanfan La Tulipe. Méfies toi : tu viens de faire du théâtre sans mesures, ne fourre pas du théâtre dans ton film."
En 1951, Jean Vilar devient le directeur du TNP - Théâtre National Populaire. Gérard Philipe le suit dans cette aventure. Il devient "Le Cid" et l'acteur-vedette du TNP. Occasionnellement, il fait de la mise en scène sur "Lorenzaccio", de Musset, quand Jean Vilar est malade. Mais celui-ci, malgré ses responsabilités directoriales, continue de vouloir jouer des rôles dans des pièces. Et là, Gérard Philipe lui donne des conseils directs, afin qu'il se disperse moins : "Joue moins. Ne fais qu'une grande création comme acteur. Et demande à d'autres acteurs que tu aimes de venir jouer chez toi."
De son côté, Jean Vilar écrit à son acteur-vedette d'arriver à l'heure aux répétitions !
Les deux hommes se parlent directement car la confiance entre eux est totale et ils ont un même idéal. Jean Vilar écrit à l'acteur : "Gérard, tu n'es pas pour moi que Rodrigue ou Hombourg. Tu es le seul comédien de ta génération qui ait compris sentimentalement le problème populaire."
En décembre 1952, ils rédigent une déclaration commune pour défendre le TNP critiqué dans la presse.
Cette correspondance met notamment en lumière la personnalité de Jean Vilar. Il écrit : "A 20 ans, j'étais pauvre et le théâtre me rejetait, à 30 ans, le théâtre ne m'acceptait toujours pas. A 40 ans, j'ai trouvé une équipe d'hommes et d'ouvriers, ma vie est belle. Je t'aime bien, Gérard, et je sais que tu m'aimes bien. La tâche continue et elle continuera après nous."
Fin 1954, Gérard Philipe éprouve le besoin de faire une pause théâtrale; il va notamment réaliser un film "Till l'espiègle" dans lequel Jean Vilar jouera un petit rôle. Il revient avec plaisir au TNP en 1958 pour jouer Musset "Les Caprices de Marianne" et "On ne badine pas avec l'amour", où il connait un triomphe.
Cette amitié prend fin en novembre 1959, avec la mort de Gérard Philipe.
"Il était loyal. Il était fidèle. Fidèle à ses engagements du premier jour. Quoiqu'il advint. Quoiqu'il advienne. Cette fidélité de lui à nous, de nous à lui, seule la mort pouvait la rompre", écrit Jean Vilar.
-Jean Vilar/Gérard Philipe, j'imagine mal la victoire sans toi..."Adaptation des lettres par Virginie Berling. Editions TriArtis.
6 juillet 2019
Tandis que le soleil darde la bourgade drômoise de ses rayons matinaux, il nous faut constater avec une nostalgie, chaque année reconduite, que le Festival baissera rideau (mais non pavillon) cette nuit, aux alentours de minuit[...]
Lire l'article sur www.lepavillondelalitterature.com.
27 juin 2019
[...]Ce sera le point d’orgue du Festival de la correspondance de Grignan, le spectacle qui conclura d’émotion générale sa 24e édition, samedi 6 juillet, à 22 heures ( Cour du Château).
Adaptée par Virginie Berling, mise en voix, par Julia de Gasquet, la correspondance d’estime et d’amitié de Jean Vilar (1912-1971) et de Gérard Philippe (1922-1959) sera lue par Eric Ruf et Laurent Sauvage.
Elle nous plonge dans les années 50 – c’est le thème du Festival – l’aventure du Théâtre national populaire, celle du Festival d’Avignon.
Pimentée de notes de service, de mementos, d’extraits manuscrits de Jean Vilar, d’une interview de Gérard Philippe, la correspondance se conclut par la mort prématurée du monstre sacré – le 25 novembre 1959 – et l’hommage que Jean Vilar lui rend[...]
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Novembre / décembre 2016
L’auteur du Traité sur la tolérance, embastillé pour ses écrits, s’exile pendant 50 ans en Angleterre, en Prusse, en province. Il vit à Ferney, à la frontière franco-genevoise, avec sa « chère enfant », son amour, Mme Denis. Il écrit à son protecteur le comte d’Argental, à ses admiratrices, aux Encyclopédistes, à Frédéric II et Catherine II. À propos des Lettres philosophiques : « je crois que la manière plaisante dont certaines choses y sont tournées aura fait penser que l’auteur est un très mauvais chrétien ». « Qu’on me critique, mais qu’on me lise ». Il préférerait la mort à l’absence de liberté. On retrouve la verve de Voltaire : « Quand on étranglerait deux ou trois jésuites, avec les boyaux de deux ou trois jansénistes, le monde s’en trouverait-il plus mal ? » Il explicite l’affaire Calas (p. 27) et celle du chevalier de La Barre (p. 30) et prône la tolérance : « écraser toutes les têtes de l’hydre du fanatisme ». Les lettres choisies brossent un portrait varié, intime et public de Voltaire, aux travers des événements de l’époque. Il reste le chantre, à fleuret-moucheté, de la liberté et de la tolérance avec son esprit vif et incisif.
O. B.
Le 25 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
Extraites du lumineux livret publié par les éditions Triartis, d'une correspondance d'exil et de .liberté voltairienne , adaptée par Viriginie Berling, quelques considérations sur l'usage de notre langue., à l'intention du comte d'Argental, "Mon cher ange". Ecrite depuis Ferney, la lettre est datée du 18 mai 1774.[...]
Le 20 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
[...]Nous avons rencontré Virginie Berling qui signait l'adaptation libre, tonique de cette correspondance, ainsi que celles de Voltaire (magistralement incarné par Jean-Paul Tribout) "Je me suis fait libre", Cinquante ans d'exil (livret publié auprès des Editions Triartis, juillet 2016 - billet sur le blog en date du 7 juillet), de Victor Hugo, L'âme des aigles, lettres d'exil (1851-1871), Ed. Triartis, juillet 2016, de Louise Michel à Victor Hugo, Nous reviendrons, foule sans nombre : Lettres de la prison et du bagne (1871-1879), Editions Triartis, juillet 2016. Nous reviendrons, nous aussi dès les jours prochains, sur ces précieuses publications.[...]
Le 20 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
[...]Nous avons rencontré Virginie Berling qui signait l'adaptation libre, tonique de cette correspondance, ainsi que celles de Voltaire (magistralement incarné par Jean-Paul Tribout) "Je me suis fait libre", Cinquante ans d'exil (livret publié auprès des Editions Triartis, juillet 2016 - billet sur le blog en date du 7 juillet), de Victor Hugo, L'âme des aigles, lettres d'exil (1851-1871), Ed. Triartis, juillet 2016, de Louise Michel à Victor Hugo, Nous reviendrons, foule sans nombre : Lettres de la prison et du bagne (1871-1879), Editions Triartis, juillet 2016. Nous reviendrons, nous aussi dès les jours prochains, sur ces précieuses publications.[...]
Le 20 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
[...]Nous avons rencontré Virginie Berling qui signait l'adaptation libre, tonique de cette correspondance, ainsi que celles de Voltaire (magistralement incarné par Jean-Paul Tribout) "Je me suis fait libre", Cinquante ans d'exil (livret publié auprès des Editions Triartis, juillet 2016 - billet sur le blog en date du 7 juillet), de Victor Hugo, L'âme des aigles, lettres d'exil (1851-1871), Ed. Triartis, juillet 2016, de Louise Michel à Victor Hugo, Nous reviendrons, foule sans nombre : Lettres de la prison et du bagne (1871-1879), Editions Triartis, juillet 2016. Nous reviendrons, nous aussi dès les jours prochains, sur ces précieuses publications.[...]
Le 20 juillet 2016
Article sur LE PAVILLON DE LA LITTERATURE
[...]Nous avons rencontré Virginie Berling qui signait l'adaptation libre, tonique de cette correspondance, ainsi que celles de Voltaire (magistralement incarné par Jean-Paul Tribout) "Je me suis fait libre", Cinquante ans d'exil (livret publié auprès des Editions Triartis, juillet 2016 - billet sur le blog en date du 7 juillet), de Victor Hugo, L'âme des aigles, lettres d'exil (1851-1871), Ed. Triartis, juillet 2016, de Louise Michel à Victor Hugo, Nous reviendrons, foule sans nombre : Lettres de la prison et du bagne (1871-1879), Editions Triartis, juillet 2016. Nous reviendrons, nous aussi dès les jours prochains, sur ces précieuses publications.[...]